Tchad, pour une véritable transition vers la démocratie après la mort d’Idriss Déby

Tchad, pour une véritable transition vers la démocratie après la mort d’Idriss Déby

Communiqué du Collectif de solidarité avec les luttes sociales et politiques en Afrique,

Paris, le 22 avril 2021

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Pendant 30 ans, Idriss Déby n’a jamais été « élu » correctement de manière démocratique. A la présidentielle de 1996, il a fraudé massivement en faisant substituer de nombreux  procès-verbaux; en 2001, il a utilisé surtout les votes multiples pour s’imposer. En 2005, il a fait supprimer de la constitution la limite de deux mandats présidentiels. En 2006, le processus électoral était si peu valable qu’il a été boycotté. En 2008, il a fait assassiner le leader de l’opposition Ibni Oumar Mahamat Saleh, et, la présidentielle de 2011 a été de nouveau boycottée. En 2016, en corrigeant de nombreux procès-verbaux du premier tour, il s’est attribué un score fictif au-dessus de 50%, échappant à un second tour où il était presque sûr d’être vaincu par l’alliance de l’opposition et par Saleh Kebzabo, procédant ainsi à une inversion du résultat par suppression du second tour. Cette année, la présidentielle au processus électoral encore contesté en amont, a de nouveau été boycottée par les principaux partis d’opposition. Ainsi, Idriss Déby s’est maintenu au pouvoir par des élections non démocratiques pendant 30 ans. Il a réprimé la liberté de la presse et interdit toutes les manifestations dans la rue. Par son obstination à conserver le pouvoir de cette manière, il a fourni la motivation à l’origine, à partir des années 2000, de la multiplication des rébellions, composées d’hommes qui considéraient que les processus électoraux n’étaient pas crédibles et qu’aucune alternance n’était possible.

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Togo : à deux mois du premier tour de la présidentielle, un processus électoral non-démocratique au vu et au su de tous

Togo : à deux mois du premier tour de la présidentielle,

un processus électoral non-démocratique au vu et au su de tous

 

Communiqué du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique,

Paris, 16 décembre 2019

https://electionsafrique.wordpress.com, @electionafrique

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Alors que, depuis 1993 et la fin du parti unique, les élections non-démocratiques se succèdent sans discontinuer au Togo, le premier tour d’une nouvelle élection présidentielle y est prévu le 22 février 2020. Depuis l’arrivée au pouvoir de Faure Gnassingbé en 2005 par un triple coup d’Etat militaire, constitutionnel et électoral, les militants démocrates se mobilisent pour des réformes qui permettent de faire démarrer la démocratie par une alternance électorale. Après l’Accord Politique Global (APG) de 2006, ils se sont battus, pour obtenir l’application de la limitation à deux mandats présidentiels et une élection présidentielle à deux tours. Des manifestations massives en 2017 ont obligé Faure Gnassingbé à accepter ces réformes, mais il a réussi à imposer la possibilité d’un quatrième mandat, en soumettant la lecture de la constitution à ses propres intérêts, en mettant le compteur de mandats à zéro selon une pratique admise en Afrique presque uniquement dans les dictatures francophones.

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Lettre à UE sur négociation de l’Accord ACP-UE post-Cotonou et élections en Afrique + réponse

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Réponse de l’Union européenne reçue le 19.2.19

par mail de Helga SCHMID, Secrétaire général du SEAE, et Stefano MANSERVISI, Directeur général de la Coopération internationale et du Développement (DG DEVCO) :

lettre en format PDF (publiée 15.3.19)

+ Directives de négociation du 21.6.18 reçues avec la lettre.

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Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris.

https://electionsafrique.wordpress.com

Twitter: @electionafrique

 

Paris, le 5 décembre 2018

Lettre ouverte à l’attention de :

  • Mme Federica Mogherini, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎, vice-présidente
  • Neven Nimica, commissaire au Développement de l’Union européenne

 

Objet : Négociation de l’Accord entre l’Union européenne et les États d’Afrique, Caraïbes et Pacifique, relation entre l’Union Européenne et l’Union africaine et démocratisation de l’Afrique

 

Madame la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎,

Monsieur le commissaire au Développement de l’Union européenne,

 

Depuis 2009, le Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, à Paris, soutient la démocratisation de l’Afrique au travers du renforcement de la qualité des processus électoraux. Chaque année, en moyenne, autour de 20 législatives et présidentielles ont lieu en Afrique. Les dernières années ont mis en exergue les difficultés de l’organisation des élections dans de nombreux pays. Les questions de la qualité des processus électoraux, et de leurs détournements dans de nombreux cas, continueront de se poser, en particulier dans une vingtaine de pays qui n’ont pas connu une installation définitive et incontestée de la démocratie. C’est dans ce contexte politique difficile que l’Accord de Cotonou entre l’Union européenne (Ue) et les États d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (Acp) arrivera à expiration en février 2020. Les négociations viennent de commencer et le Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique vous propose son analyse.Lire la suite »

Djibouti : aggravation de la dictature constatée avant la parodie de législatives

Djibouti : aggravation de la dictature constatée avant la parodie de législatives

Communiqué du Collectif de solidarité avec les luttes sociales et politiques en Afrique,

Paris, 19 février 2018

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En organisant le 23 février des élections législatives factices, le régime djiboutien confirme son mépris de toute forme de démocratie et de libertés. La simulation ne trompe personne, elle souligne à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, le contrôle militaire et la violence de la répression administrative visant à empêcher toute forme d’opposition démocratique.

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CFA – Alliance des Forces Progressistes pour l’Afrique : Quel avenir pour le FRANC CFA ?

Texte reçu de Pierre Boutry, responsable Afrique du Parti de Gauche, le 16.12.17

http://afpafricaine.org/quel-avenir-pour-le-franc-cfa/

Quel avenir pour le FRANC CFA ?                                  

décembre 2017

L’Alliance des Forces Progressistes pour l’Afrique estime que la question de la souveraineté monétaire des pays africains doit être posée politiquement mais qu’elle doit être traitée sur le plan rationnel dans l’intérêt des peuples concernés. C’est l’objet de cette courte note.Lire la suite »

Sommet Union africaine – Union Européenne et qualité des processus électoraux en Afrique

Dossier réalisé en lien avec le plaidoyer du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique.

Sommet Union africaine – Union Européenne

du 27 au 30 novembre 2017 à Abidjan

et qualité des processus électoraux en Afrique

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Régis Marzin

Chercheur et journaliste indépendant

Paris, le 27 novembre 2017

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Guinée Equatoriale : après le procès des BMA, des élections saugrenues augurant d’une monarchisation

Guinée Equatoriale : après le procès des Biens mal acquis en France,

des élections saugrenues augurant d’une monarchisation

Communiqué du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique,

Paris, 16 novembre 2017

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Versión en español traducida (solo la versión en francés es auténtica)

Le 12 novembre ont été organisées des « élections » législatives, sénatoriales et municipales en Guinée Equatoriale. Dans ce pays, le processus de démocratisation n’a pas avancé depuis l’arrivée formelle du multipartisme en 1991. Les conditions de déroulement d’une élection sont si peu présentes, qu’il ne se distingue aucun processus électoral, comme il en existe dans de nombreuses dictatures d’Afrique. Il ne s’agit pas de détournement de processus électoral en amont mais d’absence de processus électoral. Le terme des mandats des députés étaient en mai 2018, et, par surprise, en septembre 2017, le chef de l’Etat a annoncé par décret le 16 septembre, une date du scrutin moins de 2 mois après. Il n’est pas question de Commission électorale indépendante. Aucune condition pour une élection démocratique n’est présente, aucune condition pour des progrès en dictature autour d’un rapport de force n’est non plus présente.

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Togo : limitation du nombre de mandats présidentiels en Afrique, aucune manipulation de constitution pour un profit personnel n’est plus acceptable

Togo : limitation du nombre de mandats présidentiels en Afrique,

aucune manipulation de constitution pour un profit personnel n’est plus acceptable 

Communiqué du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique,

Paris, 28 septembre 2017

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Suivre le Collectif sur Twitter : @electionafrique

Depuis le 19 août, les manifestations massives se multiplient dans les grandes villes du Togo, tant au Nord et au Centre qu’au Sud. Les manifestants en accord avec l’ensemble des partis politiques de l’opposition, CAP2015, Groupe de Six, CAR, PNP et Santé du Peuple[1] réclament la fin de 50 ans de dictature et le retour à la Constitution de 1992 « avec toutes ses conséquences »[2], constitution qui limitait le nombre de mandats présidentiels à deux, en précisant, à l’article 59, « En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats. ».

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RCA : l’échec de la communauté internationale

http://afpafricaine.org/rca-lechec-de-la-communaute-internationale/

RCA : l’échec de la communauté internationale

By | on September 5, 2017 | 0 Comment

Déclaration de la Commission Afrique du Parti de gauche

Au moins 821 civils ont été tués depuis le début de l’année, la moitié des 4,5 millions de Centrafricains dépendent de l’aide humanitaire, le nombre de déplacés se chiffre à un demi-million sur une population de 4,5 millions d’habitants, le mandat de la Minusca (la force onusienne de 12.500 hommes censée protéger les civils) n’est pas rempli en raison d’un manque de ressources humaines et financières, telle est la situation catastrophique de la Centrafrique.

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Au Congo Brazzaville, dans l’indifférence, le 16 juillet, les premières législatives d’Afrique centrale après les coups d’Etat électoraux de 2016

Au Congo Brazzaville, dans l’indifférence, le 16 juillet, les premières législatives d’Afrique centrale après les coups d’Etat électoraux de 2016  

Communiqué du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris, 6 juillet 2017

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Suivre le Collectif sur Twitter : @electionafrique

Après les quatre inversions de résultats des présidentielles en Afrique en 2016, au Congo Brazzaville, à Djibouti, au Tchad[1], puis au Gabon[2], le blocage des processus de démocratisation de ces pays se confirme dans la perspective des législatives. Alors que les regards sont toujours tournés vers la possibilité d’une transition vers la démocratie en République démocratique du Congo, l’Afrique centrale est plongée dans une crise électorale régionale sans précédent, sans que des pressions soient exercées sur les auteurs des derniers coups d’Etat électoraux. La situation politique chaotique extrême dans laquelle se trouve la République du Congo, dans le silence de la diplomatie internationale, met de nouveau en exergue l’absence d’efforts pour relancer la démocratisation de l’Afrique.Lire la suite »

Politique française et qualité des processus électoraux en Afrique, Lettre ouverte à Emmanuel Macron

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 Collectif sur Twitter : @electionafrique

Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales  et Politiques en Afrique, Paris.

Paris, le 2 juin 2017

 

Lettre ouverte à l’attention de : M. Emmanuel Macron, Président de la République française

Objet : Politique française et qualité des processus électoraux en Afrique

 

Monsieur le Président de la République française,

Depuis 2009, le Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, à Paris, soutient la démocratisation de l’Afrique au travers du renforcement de la qualité des processus électoraux. Les deux dernières années, 2015 et 2016, ont été très chargées avec 45 élections sur 2 ans sur 54 pays, 25 présidentielles et 20 législatives[1]. Elles, ont mis en exergue, dans l’actualité internationale, les élections en Afrique et les difficultés de certains pays.

Depuis cinq ans, l’Elysée n’a pas pris en considération la qualité des processus électoraux en Afrique, alors que des recommandations lui avaient été transmises en ce sens[2]. Pendant les cinq années à venir, des processus électoraux seront de nouveau détournés, de manière parfaitement prévisible[3]. Au pire vingt-sept ans après le lancement continental du multipartisme, le blocage du processus de démocratisation continental depuis 2005, pourrait aboutir à la transformation d’une partie des régimes concernés en ‘dictatures de parti politique’[4].

Par cette lettre, le Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique propose à la nouvelle Présidence française d’abandonner définitivement l’inertie et les faux-semblants, utilisés face à certains chefs d’Etat, et d’engager la politique française dans le sens d’un soutien sans ambiguïté à la démocratisation des Etats africains, en prenant en compte la qualité des processus électoraux.

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Politique française en Afrique : 10 questions aux candidats de la présidentielle

Revue de presse

Analyse par les journalistes des programmes Afrique des candidats à la présidentielle en France:

Après l’élection d’Emmanuel Macron:

RFI, 9.5.17 : interview Jules-Armand Aniambossou par

Le Monde, 8.5.17 : interview Lionel Zinsou par Olivier de Souza à Cotonou

RFI 8.5.17 : politique africaine du président français Emmanuel Macron

RFI 8.5.17 : interview Antoine Glaser par Juan Gomez sur Macron

Jeune Afrique 8.5.17 : Macron et l’Afrique : connexions africaines : stratèges (militaires), experts politiques, économistes, candidats aux législatives d’origine africaine, parrains.

2nd tour

, JA 5.5.17 : Emmanuel Macron, ENA, Afrique d’En marche!

, JA 5.5.17 : à quoi ressemblerait la politique africaine d’Emmanuel Macron ?

Relafrica 2017 , 4.5.17 : Un second tour Macron – Le Pen sous le sceau de la françafrique

Christophe Boisbouvier et Nathalie Amar, RFI 4.5.17 : Macron – Le Pen: quel programme pour l’Afrique ? (synthèse interviews 2+3.5.17 et courte analyse)

Christophe Boisbouvier, RFI 2+3.5.17 : 2 interviews Louis Aliot (FN) : pour l’Afrique, la fin de la Françafrique et Renaud Dutreil (En marche!) : Macron veut «une solide politique de codéveloppement avec l’Afrique»

Jeune Afrique avec AFP, 2.5.17 : Marine Le Pen : 0,7% du PIB à « la coopération avec l’Afrique »

2.5.17, France 24, vidéo à 2min10 : Marine Le Pen invité par membres diaspora congolaise + équipe Macron à Paris avec Lionel Zinsou et Fodé Sylla + RMC vidéo soirée Paris Marine Le Pen

RFI, 24.4.17: Présidentielle 2017: Marine Le Pen, Emmanuel Macron et l’Afrique

1er tour

Le Point, , Agnès Faivre, Joséphine Johnson  21.4.17 : 3 interviews : Aurélien Lechevallier pour En Marche !, Louis Aliot pour FN, Patrice Finel pour France Insoumise + François Fillon : sa vision de l’Afrique

 , Jeune Afrique, 14.4.17 : interview Emmanuel Macron : « J’agirai en Afrique en toute transparence, loin des réseaux de connivence »

Laurence Caramel, Le Monde Afrique, 13.4.17 : 5 interviews :

Jean-Luc Mélenchon   « Nous combattrons le fléau de la prédation ultralibérale qui s’abat sur l’Afrique », Emmanuel Macron   « Je veux mobiliser plus de financements pour les PME africaines », Marine Le Pen   « L’aide à l’Afrique, seul rempart contre l’immigration massive » , Benoît Hamon   « En Afrique, notre place est aux côtés des mouvements citoyens », François Fillon   « J’accompagnerai nos entrepreneurs dans leur déploiement en Afrique »

Agnès Faivre, Le Point Afrique, 10.4.17 : France – Présidentielle 2017 : que réservent-ils à l’Afrique ?, 3.4.17 : Aide au développement : quel candidat a le meilleur programme ?

Fabien Leboucq, Christophe Boisbouvier, RFI, 7.4.17 : Les propositions pour l’Afrique des candidats à la présidentielle française

, Jeune Afrique, 23.3.17 : Présidentielle française : le baromètre africain des candidats à l’Élysée

Voir aussi la Newsletter du site ‘relafrica2017’:

#5 Macron, ou la diplomatie du tout business, #4 Le Pen : au nom de la langue de Molière, #3 Jadot : la caution écologique de Benoît Hamon en Afrique, #2 Mélenchon : le candidat de la société civile africaine ?

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Politique française en Afrique

10 questions aux candidats de la présidentielle des 23 avril et 7 mai 2017

Envoi du questionnaire le 19 décembre 2016.

Date limite de réponse : 9 mars 2017

Au lieu du 9 février 2017 comme prévue le 19.12.16, et du 28 février 2017 comme prévu le 14.2.17. Les réponses qui devaient être publiées le 10 février puis le 1er mars ont été publiées le 10 mars, après réception de toutes les réponses attendues, la priorité étant de publier toutes les réponses simultanément.

Un seul candidat, M. Mélenchon, ayant fourni un résumé des propositions en moins de 100 caractères, le tableau comparatif qui devait en découler à été supprimé. Le tableau résumé se trouve avec le texte complet de France insoumise.

  1. Front National : Marine Le Pen
  2. Debout la France : Nicolas Dupont-Aignan
  3. En marche : Emmanuel Macron
  4. Parti Socialiste : Benoît Hamon
  5. France Insoumise : Jean-Luc Mélenchon
  6. Europe Ecologie les Verts : Yannick Jadot

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Gabon – Lettre à UE, ONU et Elysée : Demande d’action des Nations-unies et de l’Ue pour la démocratie au Gabon + English version + réponse Elysée

Communiqué de la Société Civile gabonaise du 15 janvier 2020 :

Violences post-électorales de 2016 au Gabon

Communiqué de la Société civile Gabonaise suite au rendu de la CPI du 15 janvier 2020 rejetant les décisions du Procureur FATOU BENSOUDA

Suite à la décision  de la Cour Pénale Internationale ( CPI)  numéro ICC-01/16  du 15  janvier 2020  sur la situation en République Gabonaise, relatives  aux violences post-électorales de 2016, la Société civile gabonaise  et les défenseurs des droits de l’Homme du pays, expriment toute leur reconnaissance à la Chambre préliminaire 1 de la CPI  pour cette résolution qui va dans le sens de la lutte contre l’impunité au Gabon et pour  la justice en faveur des victimes .

Le ROLBG et la Plateforme Nationale de la Société civile du Gabon, principales organisations de la Société civile impliquées dans le suivi de ce dossier, en collaboration avec le Collectif des Victimes de la Crise Post-électorale de 2016 en République Gabonaise ,  se saisissent de cette opportunité et appellent la Communauté internationale notamment la CPI, le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, le Bureau Régional des Nations-Unies pour l’Afrique Centrale ( UNOCA), l’Union Européenne, la Commission Africaine des droits de l’Homme et des Peuples, Amnesty International, la FIDH, Frontline Defenders, à dépêcher  en urgence ,  une mission indépendante, internationale d’enquête .

Le déploiement de cette mission permettra  de mener les investigations appropriées et faire la lumière sur les atrocités commises au Gabon par  les forces de défense  et de sécurité agissant sur les ordres du Gouvernement de l’époque, envers les populations civiles pendant la crise-post-électorale de 2016 au Gabon.

Fait à Libreville, le 16 janvier 2020.

Pour la Société Civile gabonaise :

Georges MPAGA, Président Exécutif National du ROLBG

Pasteur Georges Bruno NGOUSSI, Président de la Plateforme Nationale de la Société Civile

Contacts : +241 077 51 99 32/066 98 98 00

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Plus d’informations sur article Gabon review 16.1.20

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Abandon d’une enquête par Fatou Bensouda 

https://www.icc-cpi.int/Pages/item.aspx?name=180921-otp-stat-gabon&ln=fr

Déclaration :

Le Procureur de la Cour pénale internationale à propos de la situation en République gabonaise : « les conditions juridiques justifiant l’ouverture d’une enquête ne sont pas remplies »

Le 29 septembre 2016, j’ai annoncé l’ouverture d’un examen préliminaire de la situation au Gabon, à la suite du renvoi de cette situation par le Gouvernement gabonais s’agissant de crimes présumés commis sur son territoire depuis mai 2016 et relevant potentiellement de la compétence de la Cour pénale internationale (la « CPI» ou la « Cour »). Mon Bureau a également reçu plusieurs communications au titre de l’article 15 faisant état de la commission présumée de crimes dans le contexte de l’élection présidentielle de 2016.

À l’issue d’un examen approfondi, en fait et en droit, de toutes les informations disponibles, j’ai estimé, qu’à ce stade, les conditions juridiques justifiant l’ouverture d’une enquête dans la situation en République gabonaise (le « Gabon ») n’étaient pas remplies.

Après un examen minutieux des informations disponibles au regard des conditions juridiques posées par le Statut de Rome, j’ai conclu qu‘il n’y avait pas de base raisonnable permettant de croire que les actes présumés commis au Gabon dans le contexte des violences postélectorales survenues en 2016, que ce soit par des membres de l’opposition ou par les forces de l’ordre gabonaises, constituent des crimes contre l’humanité au regard des dispositions du Statut de Rome de la CPI. De même, il n’y a pas lieu de croire, au regard des informations disponibles, que le crime d’incitation au génocide a été commis au cours de la campagne électorale en question. J’ai donc conclu que les crimes présumés commis dans la situation au Gabon ne relèvent pas de la catégorie des crimes sur lesquels la CPI est chargée de mener des enquêtes et des poursuites. La Cour ne pouvant exercer sa compétence ratione materiae, j’ai décidé en conséquence de clore cet examen préliminaire. Mon Bureau a publié un rapport détaillé présentant et expliquant nos conclusions.

Aux fins d’évaluer la situation, mon Bureau s’est fondé sur les éléments et les documents joints à l’appui du renvoi en question, les communications envoyées au titre de l’article 15, les rapports publiés par les médias ainsi que d’autres informations disponibles, qui tous ont fait l’objet d’une évaluation rigoureuse. L’examen préliminaire est susceptible d’être rouvert si des faits nouveaux ou de nouvelles informations justifient de réexaminer les conclusions rendues par mon Bureau. Au regard du Statut de Rome, l’État qui défère une situation, en l’occurrence la République gabonaise, a également le droit, conformément à l’article 53-3-a du Statut, de demander aux juges de la CPI de réexaminer ma décision de ne pas ouvrir d’enquête.

Je tiens à insister sur le fait que cette conclusion ne saurait en aucun cas masquer la gravité des actes de violence et des violations des droits de l’homme qui semblent avoir été commis au Gabon lors de la crise postélectorale ni les conséquences qu’ils ont pu avoir sur les victimes. Les exactions présumées en cause sont du ressort des autorités nationales compétentes, même lorsqu’aucune plainte n’a été déposée.

Au vu des troubles survenus récemment dans le contexte des élections au Gabon et compte tenu des élections législatives et locales à venir, j’exhorte tous les individus et groupes concernés à s’abstenir de recourir à la violence. La Cour pourrait être appelée à exercer sa compétence à l’égard de crimes visés au Statut de Rome qui seraient commis à l’avenir au Gabon. Mon Bureau sera donc très vigilant à l’égard d’une éventuelle flambée de violence qui pourrait survenir lors des prochaines élections législatives et locales.

Contexte

La République gabonaise a ratifié le Statut de Rome le 20 septembre 2000. La Cour est par conséquent compétente à l’égard des crimes visés au Statut commis sur le territoire du Gabon  ou par des ressortissants de ce pays à compter du 1er juillet 2002.

Le 21 septembre 2016, le Gouvernement de la République gabonaise a déféré au Bureau la situation se rapportant à des crimes présumés relevant potentiellement de la compétence de la CPI commis sur son territoire depuis mai 2016, sans préciser de date d’échéance. Le 28 septembre 2016, dans une note complémentaire, les représentants légaux du Gouvernement gabonais ont précisé au Bureau le champ d’application du renvoi en question et fourni des précisions quant aux crimes en cause.

Le 29 septembre 2016, le Procureur a annoncé l’ouverture d’un examen préliminaire de la situation au Gabon depuis mai 2016, afin de déterminer si les critères justifiant l’ouverture d’une enquête étaient réunis.

L’examen préliminaire s’est concentré sur des crimes présumés commis au Gabon depuis mai 2016, dans le contexte de l’élection présidentielle qui s’est tenue cette année-là. Dans son renvoi, le Gouvernement gabonais a indiqué que le chef de l’opposition et ancien candidat à l’élection présidentielle, M. Jean Ping, avait incité ses partisans à commettre un génocide au cours de sa campagne présidentielle. Il est en outre précisé qu’après l’annonce des résultats provisoires des élections présidentielles, le 31 août 2016, des centaines de partisans de l’opposition auraient commis divers actes de violence constituant des crimes contre l’humanité. Il s’agit notamment d’actes présumés de destruction, d’incendie criminel et de pillage visant des édifices publics, ainsi que des commerces et des biens privés, dont certains appartenant à des responsables du Gouvernement. En outre, des partisans de M. Jean Ping auraient détenu une personne au QG de l’opposition et lui auraient infligé des mauvais traitements.

Alors que des milliers de partisans de M. Ping se sont rassemblés dans tout le pays pour protester contre les résultats provisoires, les forces de l’ordre et des manifestants hostiles au Gouvernement se seraient opposés dans de violents affrontements à Libreville et dans plusieurs villes gabonaises. Dans ce contexte, les forces de l’ordre auraient eu recours à une force excessive et parfois meurtrière contre les manifestants, ainsi que pendant un violent assaut donné dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2016 contre le QG de l’opposition. Ces évènements auraient fait plusieurs morts et blessés parmi les civils, dont certains ont été détenus et auraient subi des mauvais traitements à cette occasion.

Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et du crime d’agression, en toute impartialité et en toute indépendance. Depuis 2003, le Bureau enquête sur plusieurs situations relevant de la compétence de la CPI, notamment au Burundi, en Côte d’Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux situations distinctes) et en République démocratique du Congo. La Chambre préliminaire II de la Cour est saisie de la demande d’autorisation d’ouvrir une enquête sur la situation en République islamique d’Afghanistan déposée par  le Procureur. Le Bureau conduit également des examens préliminaires à propos des situations au Bangladesh/Birmanie, en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, en Palestine, aux Philippines, en Ukraine et au Venezuela.

Décision du Bureau du Procureur relative à la clôture de l’examen préliminaire de la situation au Gabon: Situation en République gabonaise – Rapport établi au titre de l’article 5 du Statut

Pour de plus amples informations sur les principes, éléments et procédures prévus par le Statut de Rome et appliqués par le Bureau lors de l’examen préliminaire, voir le Document de politique générale relatif aux examens préliminaires

OTPNewsDesk@icc-cpi.int

Source : Bureau du Procureur

Rapport 62 page :

https://www.icc-cpi.int/itemsDocuments/180921-otp-rep-gabon_FRA.pdf

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Réponses de l’Elysée du 18 octobre 2016 ci-dessous

Réponse de la CPI :

Lire la réponse de la CPI reçue le 15 août 2017 (la CPI était en copie du courrier)

 » Au nom du Procureur, nous vous remercions de votre communication, reçue le 07/10/2016, ainsi que de tout autre renseignement connexe envoyé subséquemment. Il apparaît que votre communication se rapporte à une situation faisant déjà l’objet d’un examen préliminaire par le Bureau du Procureur. En conséquence, votre communication sera analysée dans ce contexte, en s’appuyant sur des communications connexes et d’autres renseignements disponibles. Aux termes de l’article 53 du Statut de Rome, le Procureur doit établir s’il existe une base raisonnable pour croire que des crimes relevant de la compétence de la Cour ont été commis, examiner la gravité des crimes, déterminer si des systèmes nationaux enquêtent sur les crimes en question et intentent des poursuites, et considérer les intérêts de la justice. L’analyse se déroulera aussi rapidement que possible, mais nous vous rappelons qu’une analyse approfondie de ces facteurs peut prendre un certain temps. Dès qu’une décision aura été prise concernant l’existence d’une base raisonnable pour ouvrir une enquête, nous vous en aviserons aussitôt et nous vous fournirons les raisons qui ont motivé la décision. »

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Plus d’informations le 16.1.20 sur Gabon-Review

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Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales  et Politiques en Afrique, Paris, le 7 octobre 2016

https://electionsafrique.wordpress.com

Lettre ouverte à l’attention de :

  • M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations-unies
  • Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎, vice-présidente
  • M. François Hollande, Président de la République française

Objet : Demande d’action des Nations-unies et de l’Union européenne pour la démocratie au Gabon

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Présidentielle du 27 août au Gabon : la répression augmente avant un probable coup d’Etat électoral

Présidentielle du 27 août au Gabon : la répression augmente avant un probable coup d’Etat électoral

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Collectif de solidarité avec les luttes sociales et politiques et Afrique, Paris, 31 juillet 2016

Depuis 1967, la famille Bongo et le Parti Démocratique Gabonais (PDG) dirigent le Gabon[1]. Accumulant les élections fraudées, ils l’empêchent de se démocratiser. Comme dans les autres dictatures africaines, une alternance grâce à un processus électoral au Gabon est improbable, malgré l’impopularité évidente du chef de l’Etat sortant et son électorat très réduit.

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Congo-Brazzaville, Djibouti, Tchad : le cercle vicieux des processus électoraux sans démocratie

Congo-Brazzaville, Djibouti, Tchad : le cercle vicieux des processus électoraux sans démocratie

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Communiqué du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris, 4 mai 2016

Les chefs d’Etat tchadien, Idriss Deby Itno, au pouvoir depuis 26 ans, congolais, Denis Sassou Nguesso, au pouvoir depuis 32 ans[1], djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis 17 ans, avec sa famille depuis 39 ans, ont été « réélus », « sans surprise », au premier tour, selon les versions officielles. Vingt-six ans après la fin de la guerre froide et l’introduction du multipartisme, il reste convenu de faire comme si l’organisation d’élections était un critère suffisant de démocratie en se contentant d’émettre quelques réserves[2].

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Guinée équatoriale – lettre ouverte à l’Ue et aux gouvernements français, espagnol et américain

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Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris.

Paris, le 20 avril 2016

https://electionsafrique.wordpress.com

Lettre ouverte à l’attention de :

  • Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎, vice-présidente,
  • John Kerry, secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique
  • Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères du gouvernement français
  • José Manuel Garcia Margallo y Marfil, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du gouvernement espagnol,

 

Objet : Demande de réaction au processus électoral sans démocratie en Guinée équatoriale

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Djibouti : terreur électorale à l’ombre des bases militaires et dans l’indifférence internationale

Djibouti : terreur électorale à l’ombre des bases militaires et dans l’indifférence internationale

Communiqué du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris, 4 avril 2016

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L’élection présidentielle djiboutienne est prévue les 8 et 22 avril. Depuis qu’il a succédé à son oncle il y a 17 ans, Ismaël Omar Guelleh a déjà imposé à son peuple 3 présidentielles et 3 législatives fraudées ou au résultat inversé. En 2010, il a fait supprimer de la constitution par le parlement la limite de deux mandats de 5 ans. Confrontée à des processus électoraux sans démocratie, l’opposition a boycotté les législatives de 2008 puis la présidentielle de 2011.

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Tchad : aporie géopolitique et silence international avant la présidentielle

Tchad : aporie géopolitique et silence international avant la présidentielle

Communiqué du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris, 4 avril 2016

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A quelques jours de l’élection présidentielle des 10 avril et 9 mai organisée sans processus électoral crédible, Idriss Déby tente d’empêcher la contestation. L’ancien chef d’Etat major de l’armée tchadienne sous Hissène Habré, arrivé au pouvoir avec l’aide des services secrets français, n’a jamais été réellement élu. Il a à son palmarès, 4 présidentielles, 3 législatives, et 1 référendum pour supprimer la limitation à 2 mandats présidentiels de la constitution. En 25 ans de pouvoir, Idriss Déby est devenu un spécialiste de la désorganisation de l’opposition, du vote multiple  et de la substitution des Procès Verbaux. Les conditions d’un démarrage de processus électoral, liberté d’expression, liberté de la presse, liberté de s’organiser pour l’opposition, n’ont jamais été accordées.

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Congo B – Communiqué : 20 mars au Congo Brazzaville : un vote sans espoir ?

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20 mars au Congo Brazzaville : un vote sans espoir ?

Communiqué du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris, 16 mars 2016

Les élections se succèdent dans une partie des pays africains sans progrès dans leurs processus de démocratisation. A moins d’improbables surprises, au moins 8 dictateurs organiseront en 2016 des scrutins sans valeur démocratique[1]. A ces occasions, de nouveaux faits alourdissent les bilans criminels de chefs d’Etat qui cherchent à échapper à la justice. Le processus électoral de la présidentielle du 20 mars au Congo-Brazzaville se présente comme l’un des plus violents et des plus éloignés d’une qualité normale des processus électoraux.

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Congo B, Djibouti, Tchad – Lettre à Ue – Politique européenne et processus électoraux sans démocratie en Afrique en 2016

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Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales  et Politiques en Afrique, Paris.

https://electionsafrique.wordpress.com

Paris, le 8 mars 2016

Mme Federica Mogherini, UE – Service Européen Action Extérieure, 242 rue de la Loi, 1049 Bruxelles, Belgique

Lettre ouverte à l’attention de Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎, vice-présidente,

Objet : Politique européenne et processus électoraux sans démocratie en Afrique en 2016

Madame la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎,

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Djibouti : lettre ouverte à ONU, UA, UE, Elysée : massacre du 21 décembre 2015 et arrêt brutal du processus électoral

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Réponse de la CPI :

Lire la réponse de la CPI reçue le 15 août 2017 (la CPI était en copie du courrier)

 » Le Bureau du Procureur a examiné votre communication, et a déterminé que davantage de renseignements auraient été nécessaires afin de procéder à une analyse sur la compétence de la Cour en ce qui concerne les allégations présentes dans votre communication. Le Procureur a déterminé que, en l’absence de telles informations, il n’existe actuellement aucune base justifiant une analyse plus poussée. Vous pouvez bien entendu nous soumettre des informations additionnelles afin de nous permettre de mener une analyse plus poussée. Les renseignements que vous avez soumis seront versés dans nos archives, et la décision de ne pas poursuivre l’analyse pourra être revue si de nouveaux faits ou éléments de preuve fournissent une base raisonnable de croire qu’un crime relevant de la compétence de la Cour a été commis. »

 * * *

Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique

Paris, le 11 janvier 2016

https://electionsafrique.wordpress.com

Ban Ki-Moon, United Nations Headquarter, 405 East 42nd Street, 32nd Floor, New York, NY 10017, USA

Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, UA – African Union Headquarters, P.O. Box 3243, Roosvelt Street (Old Airport Area), W21K19 Addis Ababa, Ethiopia

Mme Federica Mogherini, UE – Service Européen Action Extérieure, 242 rue de la Loi, 1049 Bruxelles, Belgique

François Hollande, Palais de l’Elysée, 55 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris

Lettre ouverte à l’attention de :

  • Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations unies,
  • Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine,
  • Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎, vice-présidente,
  • François Hollande, Président de la République française,

 

Objet : Djibouti : massacre du 21 décembre 2015 et arrêt brutal du processus électoral

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Djibouti – massacre du 21 décembre 2015 et attaque par IOG du processus électoral : 4 communiqués

Djibouti – massacre du 21 décembre 2015 et attaque par IOG du processus électoral : 3 communiqués à Paris

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Djibouti : Vingt-cinq civils tués par la police et situation insurrectionnelle

Communiqué de presse du représentant de l’USN en France

Paris, 22 décembre 2015

Source : http://ard-djibouti.org/communique-de-presse-vingt-cinq-civils-tues-par-la-police-et-situation-insurrectionnelle-a-djibouti-221215/

Vingt-cinq civils tués par la police et situation insurrectionnelle à Djibouti

Un carnage en règle a eu lieu ce lundi 21/12 à Djibouti où la police a abattu 25 civils réunis pour une cérémonie rituelle dans la localité de Buldhuqo, près de Balbala en périphérie de Djibouti-ville, où la communauté Yonis Moussa avait demandé l’autorisation d’organiser une soirée de prière à la mémoire de son défunt père fondateur Yonis Moussa.

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Congo B – Bilan du coup d’Etat constitutionnel d’octobre 2015 en République du Congo et demande d’une mission d’enquête internationale

Congo Brazzaville : Bilan du coup d’Etat constitutionnel d’octobre 2015 en République du Congo et demande d’une mission d’enquête internationale

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Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris.           

Paris, le 17 décembre 2015

Lettre ouverte à l’attention de :

  • Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations unies
  • Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎, vice-présidente
  • François Hollande, Président de la République française

Objet : Bilan du coup d’Etat constitutionnel d’octobre 2015 en République du Congo et demande d’une mission d’enquête internationale.

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Congo Brazzaville – coup d’Etat constitutionnel et coup de couteau dans le dos ?

Coup d’Etat constitutionnel de Sassou Nguesso en octobre 2015:

Communiqués et déclarations en France, communiqués de la société civile en Afrique.

  • Elysée, Paris 27 octobre 2015 (non disponible sur internet)

Déclaration transmise par le Président aux agences de presse et aux médias accrédités à la Présidence

  • Europe Ecologie les Verts, Paris, 23 octobre 2013 (14h43 à Paris)

Congo Brazzaville : La France ne peut cautionner le coup d’Etat institutionnel en cours

http://eelv.fr/2015/10/23/go-brazzaville-la-france-ne-peut-cautionner-le-coup-detat-institutionnel-en-cours/

  • Survie, Paris, 23 octobre 2015 (13h23 à Paris)

La France a une responsabilité particulière au Congo-Brazzaville : l’Elysée doit annoncer la suspension de la coopération militaire !

http://survie.org/mot/congo-brazzaville

  • Parti Socialiste, France, Paris, 23 octobre 2015 (10h16 à Paris)

République du Congo : Le Parti socialiste condamne les violences et s’inquiète de la situation politique

http://www.parti-socialiste.fr/communiques/republique-du-congo-le-parti-socialiste-condamne-les-violences-et-sinquiete-de-la

  • Tournons la Page Gabon, 23 octobre 2015, (6h à Paris)

Le Congo en danger : il faut vite intervenir !

http://makaila.over-blog.com/2015/10/le-congo-en-danger-il-faut-vite-intervenir.html

  • François Hollande, Paris, 22 Octobre 2015 (soirée)

Evènements en République du Congo

http://www.elysee.fr/communiques-de-presse/article/evenements-en-republique-du-congo/

  • Tournons la Page, communiqué, Paris, le 22 octobre 2015, 17h43

« Le Président François Hollande plante un couteau dans le dos du peuple congolais »

http://tournonslapage.com/republique-du-congo-communique-de-la-campagne-tournons-la-page/

Ajout du 17.12.22 : Communiqué a été enlevé du site de Tournons la Page mais est sauvegardé sur au moins deux sites en 2022:

https://rpdh-cg.org/news/2015/10/23/le-president-francois-hollande-plante-un-couteau-dans-le-dos-du-peuple-congolais/

https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/231015/congo-brazzavillefrancafrique-revirement-de-francois-hollande-sur-la-situation-du-congo-les-congolais-n

  • Tournons la Page – Congo, Brazzaville, Brazzaville  et Pointe Noire, 21 octobre 2015

Réaction de « Tournons la Page – Congo » aux déclarations de Monsieur François Hollande

http://tournonslapage.com/communique-de-presse-de-tournons-la-page-congo/

  • François Hollande, Paris, conférence de presse avec IBK, 21 octobre 2015, réponse à la question « Est-ce que le président Sassou a droit de consulter son peuple et quel est message que vous lui adressez ? »

http://www.elysee.fr/chronologie/#e11217,2015-10-21,entretien-avec-m-ibrahim-boubacar-keita-president-de-la-republique-du-mali-3

  • Survie, Paris, 21 octobre 2015.

Congo-Brazzaville : au lieu d’isoler le régime et de suspendre sa coopération militaire, la France accueille aujourd’hui un ministre de Sassou !

http://survie.org/francafrique/congo-brazzaville/article/congo-brazzaville-au-lieu-d-isoler-5037

  • Commission Afrique du Parti de Gauche, Paris, le 18 octobre  2015

Congo  :  Sassou Nguesso  30 ans au pouvoir  « Sassouffit ! »

+ Déclaration de Jean-Luc Mélenchon sur le Congo (22.10.15 ?)

https://www.lepartidegauche.fr/communique/congo-sassou-nguesso-30-ans-au-pouvoir-quotsassoufitquot-33647

http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/2685-congo-brazzaville–hollande-benit-la-ruse-de-sassou.html

  • Parti socialiste, Paris, 24 Septembre 2015, (19h17 à Paris)

République du Congo : le Parti socialiste appelle le président congolais à renoncer à son projet de révision de la Constitution

http://www.parti-socialiste.fr/communiques/republique-du-congo-le-parti-socialiste-appelle-le-president-congolais-renoncer-son

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Congo Brazzaville – Coup d’Etat constitutionnel – Lettre ouverte à l’Ue + réponse

Réponse de l’Union européenne (SEAE) du 19 novembre 2015

Lire la réponse du Chef de division Afrique Centrale du SEAE, Erminia Notarangelo, en PDF.

Le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), par la voix d’Erminia Notarangelo, Chef de division Afrique Centrale, à la demande de la  Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a répondu le 19 novembre au Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique.

Le SEAE a bien noté les « préoccupations (du collectif) sur l’importance de l’ordre constitutionnel et sur la nécessité d’une alternance démocratique en République du Congo » et tient à l’informer « qu’un dialogue politique structuré est en place, dans le cadre de l’Accord de Cotonou, entre la République du Congo et l’Union européenne, qui aborde les domaines politiques, de la justice et du respect des droits de l’homme. Dernièrement, les questions électorales (calendrier, cartes, listes, et prochaines échéances électorales) et la concertation nationale ont été à l’ordre du jour. »

Ensuite, la réponse renvoie à la déclaration du Porte-parole du SEAE du 22 octobre : « La situation politique en République du Congo et les manifestations suite à l’annonce par le Président Sassou Nguesso de l’organisation d’un référendum constitutionnel comportent des risques pour la stabilité du pays. La liberté d’expression et d’association doit être préservée. La violence ne peut jamais constituer la réponse au défi posé au pays. Un dialogue inclusif est la seule voie pour rétablir un consensus large sur une question d’intérêt national que constitue une révision de la constitution. Ceci doit se faire dans le respect de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance et des engagements pris dans le cadre de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). Dans ce contexte l’Union européenne soutient pleinement la dernière déclaration de la Présidente de la Commission de l’Union africaine sur les développements en cours en République du Congo. L’UE invite le gouvernement et toutes les parties prenantes à mettre en place urgemment les conditions permettant un tel dialogue qui devrait aussi aboutir à une meilleure gouvernance électorale en vue des prochains scrutins.« 

Cela renvoie à la déclaration du 21 octobre 2015 de Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine : « La Présidente de la Commission appelle tous les acteurs concernés à faire preuve de la plus grande retenue et à ne ménager aucun effort pour éviter toute évolution de nature à aggraver la situation actuelle et à engendrer l’instabilité. Elle les exhorte à trouver, par le dialogue, une solution à leurs différences, dans le respect des instruments pertinents de l’UA, notamment la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. »

***

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Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris.

http://www.electionsafrique.wordpress.com

Paris, le 15 octobre 2015

Mme Federica Mogherini, UE – Service Européen Action Extérieure, 242 rue de la Loi, 1049 Bruxelles, Belgique

Lettre ouverte à l’attention de Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎, vice-présidente de l’Union européenne

Objet : Demande d’action urgente de l’Union européenne face au coup d’Etat constitutionnel au Congo Brazzaville

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UE – Togo et politique européenne – Lettre ouverte à Nicholas Westcott

Lettre ouverte à l’attention de M. Nicholas Westcott

du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris.

Paris, le 14 juillet 2015

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Historique et menu de cette page:
– D. 5 juin 2015, réponse de Nicholas Westcott au courrier : « Election présidentielle au Togo et soutien international à la démocratisation de l’Afrique »;
– C. 19 mai 2015, lettre ouverte à Ban Ki-Moon, Federica Mogherini, Michaëlle Jean« Election présidentielle au Togo et soutien international à la démocratisation de l’Afrique »;
– B. 20 mars 2015, réponse de Nicholas Westcott au courrier « 9 propositions à l’Union européenne pour soutenir la démocratisation en Afrique »;
– A. 23 février 2015, lettre ouverte à Federica Mogherini et Neven Nimica « 9 propositions à l’Union européenne pour soutenir la démocratisation en Afrique »

M. Nicholas Westcott, 

Service Européen pour l’Action Extérieure, Directeur général du Département Afrique, B-1046 Bruxelles, Belgique

Objet : Politique européenne en soutien à la démocratisation de l’Afrique et du Togo 

Réponse à vos courriers :

  • du 20 mars 2015 en réponse au courrier du collectif

« 9 propositions à l’Union européenne pour soutenir la démocratisation en Afrique »[1]

  • du 5 juin 2015 en réponse au courrier du collectif

« Election présidentielle au Togo et soutien international à la démocratisation de l’Afrique »[2].

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Togo : Election présidentielle et soutien international à la démocratisation de l’Afrique

Lettre ouverte à l’ONU, l’OIF et à l’UE : 

Election présidentielle au Togo et soutien international à la démocratisation de l’Afrique

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Ajout du 16.7.15 : Accéder à la suite des échanges sur « Election présidentielle au Togo et soutien international à la démocratisation de l’Afrique » et « 9 propositions à l’Union européenne pour soutenir la démocratisation en Afrique »

Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales  et Politiques en Afrique, Paris.

Paris, le 19 mai 2015

https://electionsafrique.wordpress.com

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Togo : Mascarade présidentielle : communiqués + revue de presse

Togo, mascarade présidentielle du 25 avril 2015 : : communiqués + revue de presse

- Communiqué Partide Gauche, Paris, 14 mai 2015
- Communiqué OMDG France, Paris, 9 mai 2015
- Communiqué SOS Journalisme, Lomé, 5 mai 2015
- Communiqué EELV, Paris, 6 mai 2015
- Communiqué PCF, Paris, 4 mai 2015
- Lien vers Dossier d’analyse du processus électoral, Régis Marzin 4 mai 2015
- Résumé de la crise et revue de presse

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Communiqué : Togo : élection présidentielle, la démocratie et l’alternance sont-elles possibles ?

Togo : élection présidentielle du 25 avril 2015, la démocratie et l’alternance sont-elles possibles ?

Communiqué du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, 20 avril 2015

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Des alternances électorales pacifiques adviennent en Afrique dans les pays où la démocratie s’est déjà renforcée, mais, ailleurs, les dictateurs continuent de refuser d’organiser des élections s’ils ne sont pas assurés de les gagner. Au Togo, 88% des habitants n’ont connu depuis leurs naissances que la famille Gnassingbé[1], qui s’accapare depuis 1967 pouvoir et richesses dans la plus grande impunité. Depuis 2005, les togolais n’ont connu qu’une répression récurrente, l’instrumentalisation de la justice, la désorganisation de l’opposition[2], l’absence de liberté d’expression, et déjà 4 mascarades électorales.

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Lettre : 9 propositions à l’UE pour soutenir la démocratisation en Afrique

Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Paris.

Paris, le 23 février 2015

Lettre ouverte à l’attention de :

-  Mme Federica Mogherini, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎, vice-présidente

-  M. Neven Nimica, commissaire au Développement de l’Union européenne

Objet : 9 propositions à l’Union européenne pour soutenir la démocratisation en Afrique

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Ajout du 16.7.15 : Accéder à la suite des échanges sur « Election présidentielle au Togo et soutien international à la démocratisation de l’Afrique » et « 9 propositions à l’Union européenne pour soutenir la démocratisation en Afrique »

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